• Annonce Votre avis nous intéresse !


    Samedi 22 Octobre 2016 à 23:23
    bouli60

    Bonjour et merci à la Mairie de m'avoir reçu par 2 fois pour échanger sur tous ces projets.

    J'ai maintenant compris que:

    1/ la supérette VA SE FAIRE sur les anciens commerces de la grande rue précomptés par la Mairie voici quelques années et avec annexion d'une partie de la cour de l'école;

    2/ la construction des logements sur le terrain derrière l'église VA SE FAIRE selon le projet Oise Habitat ;

    3/ le projet de regroupement des écoles n'est pas décidé mais reste LE PROJET de la Mairie;

    Tout d'abord je déplore le point 1. Annoncé par la Mairie comme une demande ancienne et importante à Coye, j'avoue rester dans le doute. Un commerce de cette taille et à cet emplacement correspond-t-il vraiment aux besoins des Coyens, à l'esprit du village (j'insiste) et surtout à ses capacités (voir le lien immédiat qui est fait avec la nécessité des emplacements de stationnement…) ?

    Si ce besoin existe vraiment, pourquoi ne pas l'avoir envisagé sur le site actuel du marché, sous forme de halle ? Le problème du stationnement se serait-il alors posé ? Quoi qu'il en soit, la décision est prise, c'est un choix politique et nous en sommes maintenant réduit à de voir si tout ceci fonctionnera.

    Il en est de même pour le point 2. L'acquisition par la mairie de ce terrain en amont aurait permis une possible participation des Coyens et probablement une plus value pour la Commune Ici aussi attendons de voir.

    Pour le point 3, devons alors nous nous précipiter ? Le bilan sera lourd si les projets 1 et 2, que nous ne pourrons juger que dans plusieurs années, ne se révèlent finalement pas à la hauteur des attentes. Ceux-ci montrent clairement le choix politique de l'équipe municipale de faire croître l'offre, plutôt que de mettre en valeur de l'existant, qui serait fort probablement moins coûteux et plus sûr, sans pour autant contredire les objectifs: mieux vivre à Coye La Forêt et attirer les jeunes pour dynamiser notre village.

    Espérons maintenant que le point 3 sera soumis à la consultation des Coyens, à son suffrage, car il apparaît évident que les points 1 et 2 lui ont échappé. Chacun y pensera lorsqu'il sera entendu que le pouvoir d'un maire reste très limité et que les moyens financiers des communes sont sous perfusion en cette période difficile...

    Bien à vous.

    Dimanche 23 Octobre 2016 à 22:02
    J. Chevallier

    Dans sa réponse du 19 octobre à 16 h, monsieur le maire affirme : "concernant les couts ils n'ont pratiquement pas varié".

    On est quand même passé en un an de 4,157 millions d'euros (réunion publique du 8 octobre 2015) à 4,300 millions (conseil municipal, débat d'orientation budgétaire, du 26 février 2016), puis 4,400 millions (réunion publique du 28 juin), 4,500 millions (Oise-hebdo du 18 août 2016) et enfin 4,965 millions (eklablog du 19 octobre 2016 à 13 h 26).

    Les derniers chiffres confirment cependant ce que nous savons depuis le début : ce n'est pas la mise aux normes de l'école du Centre qui coûte très cher, c'est celle des Bruyères (environ trois fois plus)

    Cela nous a été confirmé, l'école du Centre est une excellente construction et il serait consternant que la commune se sépare de ce qui fait partie du meilleur de son patrimoine.

    Mardi 25 Octobre 2016 à 10:16
    Pchasot

    Merci monsieur le maire pour cette franchise fort appréciée.

    Oui, ça fait peur de sacrifier une école et un beau bâtiment pour essayer des commerces non définis. Comme le mentionne quelqu''un si ça capote, on aura perdu une école et gagner des habitations (au mieux)

    un projet qui ne diviserait pas les habitants et ferait plaisir à tous (et on verrait vite parmi les pro-projets qui va vraiment faire vivre les commerces) serait d'en créer là où il ne faudrait pas sacrifier une école. Est-ce qu il y a en ville des espaces disponibles? dommage qu'on ne puisse rien faire vers la halle du marché par exemple. l'un stimulerait l'autre (un peu comme à Gouvieux, les commerces récents ne sont pas enclavés mais sur la grande place du marché)

    ce qui est bien est que d'ici février on saura si les nouveau commerces de ventes s'en sortent

     

    Mardi 25 Octobre 2016 à 10:55
    Jeanquète

    A Monsieur le maire : Aucune réponse n'a été donnée quant à l'intéressement de la SAO et des bureaux d'études à la réalisation du projet de "redynamisation".

    A Bouli 60 : Concernant le point 2 de votre article : La municipalité n'a pas voulu saisir l’opportunité inespérée d'acquérir en 2009 le presbytère et le terrain qui l'entoure quand ceux-ci ont été mis en vente par l'évêché. Voir les nombreux articles sur le sujet dans coye29.

    A PChasot : Il faudra attendre bien plus de trois mois  avant de savoir si le nouveau commerce (pour l'instant il n'y en a qu'un) est rentable... Quant aux autres, supérette, papèterie, restaurant, rien n'est encore ouvert.

    Mardi 25 Octobre 2016 à 11:30
    M. le Maire de Coye

    Bonjour

    Concernant la SAO, il est prévu en cas de poursuite des travaux qu'elle puisse poursuivre une mission d'assistant à maitrise d'ouvrage.

    Concernant l'achat du presbytère la municipalité n'avait pas voulu l'acheter car nous considérons que transformer un bâtiment ancien  en local public coute très cher. de plus nous n'en n'avions pas l'utilité.

    Pour le terrain acheté par Oise Habitat, à l'époque la municipalité n'avait pas de projet sur le centre ville et a souhaité y voir la construction d'un programme de logement social intermédiaire. la construction de 14 logements va démarrer au premier trimestre 2017.

    Je suis d'accord avec le fait qu'il faut plus de 3 mois pour savoir si un commerce est viable.

    Mardi 25 Octobre 2016 à 15:03
    J. Chevallier

    Bouli60 pose la question de la réelle nécessité de la supérette, question qui n'est plus posée depuis longtemps, et c'est pourtant bien là que tout démarre.

    Pour ma part, observant ce qui se passait avec le marché, j'ai toujours pensé qu'il n'était pas utile d'ouvrir une supérette à Coye, que les habitudes de consommation avaient changé et que donc une supérette ne correspondait à aucun besoin fondamental, qu'elle serait surdimensionnée et vouée à la faillite.

     Et puis il y avait un tel consensus sur le sujet - on nous expliquait qu'elle était nécessaire pour les personnes habitant à Coye qui ne disposaient pas de voiture - que j'ai fini par en accepter l'idée. Après, c'était cuit ! Malgré les apparences, ce n'était plus la municipalité qui décidait mais les promoteurs.

    On nous a expliqué que la supérette devait être "visible"  (comprendre : "dans la Grande rue"). Ah bon, mais puisque c'est pour les Coyens ?

    On nous a expliqué qu'il fallait qu'elle déborde sur la cour de récréation. Ah bon, mais puisque l'étude de la SAO concluait que les surfaces disponibles préemptées par la mairie étaient suffisantes pour créer ce type de commerce ?

    Pour finir, on nous a expliqué qu'il fallait fermer l'école du Centre pour récupérer des places de stationnements dans les cours de récréation.  Ah bon, mais puisque la supérette n'était nécessaire que pour les personnes sans voitures ?

    La boucle est bouclée.

    À  Coye, on dispose des principaux commerces de première nécessité et, pour assurer le dépannage, il y a celui qu'à Paris on appelle "l'Arabe du coin", celui que chez nous, parce qu'on est moins anonyme qu'en ville, on appelle "Dadi". "L'Arabe" est le seul à pouvoir assurer cette fonction de dépannage parce qu'il accepte d'avoir des horaires extensibles et de vivoter. Il devrait presque recevoir une subvention de service public pour le service qu'il rend et lui seul peut accomplir cette tâche. Il est évident qu'un commerce moderne rattaché à une grande chaîne ne peut pas subsister dans les mêmes conditions.

    Alors aujourd'hui, effectivement on nous explique que la supérette ne peut pas survivre s'il n'y a pas de parkings.

    Et bien dans ce cas, on revient au point de départ, il faut renoncer à la supérette dont on n'a pas réellement besoin. Et là, on se fait traiter d'immobilisme, de conservatisme et autres tares. Pourtant mieux vaux un immobilisme raisonnable qu'un modernisme irréfléchi et ravageur dont on voit ailleurs les effets désastreux.

    … Et pendant ce temps… Vous êtes-vous jamais demandé ce qu'il y avait derrière le grillage à côté du centre culturel, presque en face du marché ?

    Pendant ce temps, sans en rien dire à personne, la (précédente) municipalité (mais monsieur Deshayes en était le premier adjoint) la municipalité construisait discrètement le hangar des services techniques en plein centre de la ville. Un vaste enclos où l'on entrepose des camions et des matériaux, là où l'on pouvait construire la salle de judo-danse qui n'existait pas encore, le sport et la culture côte à côte, avec des places de stationnement : on pouvait créer ainsi un vrai pôle attractif du côté du marché. On pouvait. On aurait pu… Juste pour dire que le débat ne se situe pas entre immobilisme et modernisme.

    Mardi 25 Octobre 2016 à 19:16
    Jeanquète

    A Monsieur le maire,

    Donc si la SAO est commissionnée (on ne sait de combien) elle a financièrement intérêt à ce que le projet aboutisse. Il a fallu verser 2 500 euros de cotisation pour avoir le privilège de faire partie des actionnaires de la dite société, puis payer 100 000 euros une étude  dont on savait qu'elle ne serait logiquement pas impartiale. Il n'est alors pas étonnant que la SAO dans sa présentation ait "escamoté" le scénario Zéro, puisque ce scénario ne prévoit qu'un minimum de travaux.

    Quant à Cap Terre et Protourisme qui ont réalisé l'étude, auront-ils eux aussi un rôle dans le suivi et la réalisation des travaux?

    Histoire ancienne, le presbytère et son terrain : acheter le presbytère n'empêchait pas la municipalité de revendre à Oise habitat une partie du terrain pour des logements sociaux. Et quant au bâtiment, si la question avait été débattue en conseil municipal, nul doute que les conseillers auraient eu une imagination suffisante pour en trouver diverses utilisations. Le coût aurait pu être étudié, discuté en conseil. Rien de tout cela. Quand un terrain de 7 000 m2 a été à vendre derrière le centre culturel, immédiatement les conseillers municipaux en ont voté l'acquisition pour faire une réserve foncière au cas où... Question d'imagination...

    Par défaut d'imagination la commune a perdu un bâtiment intéressant qui faisait partie du patrimoine (le presbytère avait été fait par la collectivité pour le curé)... Aujourd'hui, c'est un bâtiment de 1930 dont il est question, de bonne qualité. Le perdra-t-on aussi ? Faudra-t-il se résigner à voir les voitures dans les préaux, les enseignes sur les façades, les toits surélevés pour des duplex de standing ?

     

     

    Mercredi 26 Octobre 2016 à 07:50
    Pchasot

    Bonjour à tous.

    Beaucoup de lecture!

    en ce qui concerne la nécessité d'une superette par rapport le marché : le marché est 2 matins par semaine. Si on a la chance de travailler, on est au bureau. Pas dans les rues ou les boutiques!  en plus c'est vrai que les habitudes d'achat ont évoluée. ce qui est dommage est de sacrifier l'école (ou une partie) pour ça - pour des voitures ? Perso, quand on fait les courses, c'est avec la voiture chez Lidl ou GrandFrais ou autre. On remplit le coffre. La superette c'est de l'appoint.

    pas d'avis sur le presbytère, sauf qu'une municipalité n'a pas vocation à racheter tout ce qui se vend "au cas où"

    je repose la question : il n existe pas à Coye d'autres locaux commerciaux où créer du commerce sans sacrifier l'école? voilà qui rassemblerait tout le monde?

    car si l'école devient meme en partie des appartements, y'a pas déjà un lotissement en prévision? combien de nouveaux logements prévus à Coye (maison, habitat social ou autres - j ai vu un programme en publicité dans la rue piétonne de Lamorlaye)

     

    Mardi 1er Novembre 2016 à 20:28
    altimore

    Bonsoir , comme Monsieur le Maire nous l'a écrit dans La lettre de Coye , le projet est pour l'instant en suspend , nous nous réjouissons de cette décision . ce projet en devient même complètement décousu , on veut une superette pour les habitants et on nous dit qu'il faut des parkings ! pour quoi faire ? alors que cela doit être prévu pour les personnes sans voitures , cela devient risible ! et puis a t'on fait une enquète pour savoir le nombre de personnes qui seraient susceptibles de faire les courses à Coye ? franchement nous ne manquons pas de commerces au alentour et je préfère faire mes courses à Leclerc ou Intermarché . Qui dit superette dit prix élevé , pensez vous que les gens vont faire un plein d'une semaine ? moi Non ! j 'ai une famille nombreuse et je ne me vois pas payer mon caddie hors de prix .

     

    Mardi 1er Novembre 2016 à 22:29
    bouli60

    J'ai compris que ce projet de supérette a pour objectif de satisfaire les sédentaires de Coye la Forêt.

    Difficile de dire si ceux-ci auront effectivement les moyens de faire leurs courses durablement dans cet établissement, les prix y seront effectivement élevés à terme, si ils ne le sont pas dés le début...

    Sans revenir sur sa nécessité puisqu'elle est présentée comme décidée, je repose tout de même la question sur le choix de son emplacement et de ses conséquences: revendication des places de stationnement, mise sous pression de la surface de l'école au sud alors que déjà déclarée sous tension au nord par le projet de chemin (trop étroit ?) associé à la construction de Oise Habitat, intégration d'une enseigne de ce type dans notre village, etc...

    Encore une fois, pourquoi ne pas avoir consolidé la place du marché couvert par une halle permanente autour d'un foyer de vie qu'est le centre culturel ?

    Par ailleurs, cette surface commerciale de la grande rue n'aurait-elle pas pu accueillir une boulangerie/pâtisserie fine dont la demande serait sans nulle doute incontestée ? Personne ne pourra par ailleurs contredire qu'un vrai débit de pain sur la commune serait la première source de dynamisation du commerce dans notre village.

    Je garde l'espoir de voir proposé au moins une alternative à ce projet. Si il est trop tard pour ce projet de supérette, je le déplore, il est encore temps de dire notre opposition ferme à la fermeture de l'école du centre et que celle-ci ne soit même plus envisagée, ni aujourd'hui ni demain.

    Construisons une alternative, avec l'équipe municipale qui peut être à l'écoute, je crois, en plaçant bien les priorités car elles apparaissent, aujourd'hui semble-t-il, largement incomprises.




    Vous devez être membre pour poster un message.