Annonce Votre avis nous intéresse !

Ce n'est même pas le nombre de votants, mais le nombre de suffrages exprimés qui détermine la majorité.

Quoi qu'il en soit, cela n'a pas beaucoup de sens de comparer les chiffres d'une pétition à ceux d'un vote.

Une pétition n'est pas une consultation. Elle a pour but d'alerter. Elle relève d'une démarche courageuse de la part de ses initiateurs et de la part de ses signataires, qui sont, les uns et les autres, beaucoup plus impliqués que lors d'un simple vote. Est-il besoin de le souligner, les initiateurs ne disposent d'aucun moyen de communication institutionnel et ne peuvent que  mobiliser leur conviction, leur énergie et leurs moyens personnels pour recueillir les signatures de ceux qui partagent leur avis ; les signataires, quant à eux, ne sont pas protégés par le secret de l'isoloir et acceptent donc de se montrer ouvertement en désaccord avec l'autorité municipale. 

La pétition approche les 500 signatures.

Mais monsieur le maire, si vous voulez connaître réellement quel est le pourcentage de vos administrés qui sont défavorables au projet (vous avez affirmé en réunion publique en octobre 2015 que vous n'en aviez rencontré aucun), à défaut d'avoir organisé un vrai débat sur le sujet, pourquoi ne pas organiser une vraie consultation ? 

je suis d'accord avec vous , même si pour Monsieur le Maire cela ne représente rien , les signatures sont là et montrent que l'engagement des habitants pour maintenir un cadre de vie authentique est bien réel . Les travaux sur l'école des bruyères seront à la charge des citoyens , nous sommes étranglés dans ce pays par les impôts en tout genre , combien cela va t'il couter à la commune ? et aux habitants ?

Je pose ici les questions que je pose aussi sur le blog Coye29
j'espère des réponses car j ai lu tout ce qui était possible et je n'ai pas trouvé les infos suivantes :

* On parle ici de plusieurs commerces. le maire parle de 2 surfaces. qu'en est-il ?

*on parle de fermer pour mettre "des commerces" AVANT d'avoir des idées plus précises sur quels commerces ? Sérieux??

* on m'a dit que des commerçants déjà en place ont été contactés pour aller dans l'école et ont refusé. On ne parle pas alors de relancer mais de déplacer les commerces. Pas pareil !! C'est vrai?

* donc la seule certitude est de VENDRE les étages (à des promotteurs ? ) pour y faire du logement (gens+voitures). Est ce que tout ça c'est pas juste pour faire plus de logements (donc plus d'habitants) pour passer un palier ?

* il se passera quoi si les commerces (7 ou 2) capotent ? un promotteur rachète et fait des apparts ?

* il se passe quoi si aux prochaines élections c'est plus le maire ? on est coincés avec une école fermée et vendue pour 2 commerces et des apparts ???

* quelle incidence sur les impôts dans les différents cas de figure

* et les bâtiments de France, ils en disent quoi ? Parce que normalement ils cassent les pieds même pour un velux!! ils ont des exigences coûteuses  Là, dans ce bâtiment, ils disent quoi ?

* la place est engorgée (il suffit de venir voir les week ends pour chercher le pain) et l'idée est de RAJOUTER une source de circulation?
Ils vont être contents les gens de la place : pollution et bruits moteurs et portières.

* quel est le coût réél de la mise aux normes des bruyères ? du Centre ?

* quelle incidence sur le nombre d'élèves par classes?

* quelle incidence sur le trafic aux Bruyères ?

en tous cas, merci à ce projet de diviser les coyens déjà pas nombreux.

y'a ceux qui argumentent "on est pour parce que on a confiance en Monsieur le maire et faut pas être dans la nostalgie et faut redynamiser le village parce qu'on s'ennuie le dimanche" (je compacte)

mais qui ne voudraient pas d immeubles et de bruits devant leurs jardins... et qui confonont animation et circulation..

alors que redynamiser la ville pourrait se faire en
- aidant le marché (il serait le dimanche matin par ex, il attirerait les flaneurs, le samedi, qui n'est pas pressé ??)
- mettant des commerces sans les concentrer et sans doublons (sauf le pain!)
- permettant des stationnements HORS centre. Là on se "bat" avec les riverains pour des places le week end (tenté hier, c'était PLEIN!!)

Merci pour vos réponses. Elles sont nombreuses mais importantes.

Puisqu'on en est à poser des questions, je voudrais également demander :

* En quoi consistent précisément les travaux strictement nécessaires à la rénovation et la mise aux normes de l'école du Centre ?

* Quel serait leur coût ?

* En quoi consistent précisément les travaux strictement nécessaires à la rénovation et la mise aux normes de l'école des Bruyères?

* Quel serait leur coût ?

* Combien y a-t-il de classes actuellement à l'école du Centre ? c'est-à-dire précisément, combien de maternelles et combien de classes élémentaires ?

* En cas de fermeture de l'école du Centre, combien construirait-on de nouvelles classes, en extension du groupe scolaire actuel des Bruyères ? Combien de classes maternelles et combien de classes élémentaires ?

pas de réponse(s)?

Bonjour aux questions de Pchasot  

Réponses concernant la nature et le coût des travaux

Les travaux de rénovation des deux écoles s'élèveraient à 4 965 000 € TTC (total opération tous frais et prestations comprises) dont 1 166 000 € TTC pour l'école du centre et 3 799 000 € TTC pour l'école des Bruyères.

 Il s'agit des travaux de rénovation et de mise aux normes (notamment accessibilité) sans changement d'organisation (sans création de locaux).

 Ecole des bruyères:

 - locations de préfabriqués

 - désamiantage et travaux de couverture

 - rénovation thermique (isolation des façades, remplacement des menuiseries extérieures)

 - quelques améliorations fonctionnelles localisées

 - renouvellement de certains matériels (éclairage, chauffage)

  revêtements (peinture, sols)

 Ecole du centre:

 - rénovation thermique (doublages thermiques, menuiseries extérieures)

 - Reprofilage cours de récréation

 - ventilation

 - mise en accessibilité

 - améliorations fonctionnelles localisées (points d'eau, rangement...)

 - revêtements (peintures, sols...)

Pour les autres questions

le nombre de commerces: je ne pense pas avoir parlé de 2 commerces mais que 7 commerces me semble exagéré; plutôt 3 ou 4 . ce qui compte c'est la surface disponible soit environ 400 m²

Concernant le type de commerce envisagé, même si cela ne vous semble pas sérieux, il n'y a rien d'arrêter. il ne nous semble pas sérieux de pouvoir dire précisément ce qui pourrait s'installer d'ici 3 ou 5 ans

Il n'a jamais été proposé aux commerçants existant de transférer leur activité

Concernant les étage, la décision de vendre ou louer n'est pas prise non plus; elle dépendra aussi du scénario définitif. Quand à l'hypothèse de vouloir créer des logements pour passer un palier, cela est vraiment farfelu. Si vous pensez au palier administratif le suivant est à 10000 habitant !!

Si les commerces capotent, qu'en faire ? si définitivement après plusieurs tentatives les commerces ou locaux d'activité ne fonctionnent pas, il faudra prévoir leur reconversion; en logement ou autre. Prévoir cette hypothèse aujourd'hui c'est ne pas croire au projet. Evidemment les locaux ne pourront pas rester vide.

Aux prochaines élections, en fonction de l'avancement du projet il sera peut être encore temps de le modifier.

Concernant les impôts, j'ai déjà dit que cela représenterait environ 6 %

Les bâtiments de France seront bien évidemment consultés. les modifications extérieurs seront limitées au maximum. Concernant les aménagements intérieur cela ne le concerne pas

Concernant le stationnement sur la place déjà engorgé le week end surtout; de nouvelles règles de stationnement devront être appliquées, un accès direct au quai du chardonneret sera ouvert. Quelques places de stationnement dans les cours actuelles. Créations de places supplémentaires quai du chardonneret

Pas d'incidence sur le nombre d'élèves par classe. En cas de transfert de l'école du centre le nombre de classes cumulé sera maintenu

Intéressantes, ces précisions! Merci Monsieur le maire. Les prix montent de jour en jour. En juin, le coût était de 4 400 000. Dans le dernier article de presse du Parisien, il était question de 2 500 000... Et maintenant nous voici à près de 5 000 000. Il est vrai que vous avez dit vouloir affiner l'aspect financier de la question pour le mois de février. Attendons...

Peut-on savoir si les bureaux d'études (la SAO, puis Cap Terre et Protourisme) accompagneront la réalisation du projet et s'ils seront, à ce titre, commissionnés? C'est une précision importante pour évaluer l'objectivité des études.

Quand on souhaite l'ouverture de plusieurs commerces (l'étude de juin en cite 6 et donne leurs superficies), pour être sérieux il est nécessaire de faire une étude de marché. Quand on souhaite faire disparaître une école pour y installer 400 m2 de commerces, il est indispensable de savoir ce que l'on y mettra et de quels commerces les Coyens ont besoin, ce qu'ils attendent. L'étude de marché n'a pas été faite, sinon peut-être pour la fameuse auberge qui a été déclarée très vite non rentable. A part l'auberge, rien de prévu depuis.

Un exemple : une personne a envisagé la reprise d'un local de la Grande rue (ancienne caisse d’épargne), elle a commencé par faire un sondage auprès des Coyens : une papèterie sera-t-elle rentable? C'est ce qu'elle voudrait savoir avant de s'engager. Elle est prudente. On voudrait que la municipalité ait la même prudence. Voir ce que donnera la supérette. Personne n'a l'air pressé de s'y installer, et c'est tant mieux car l'épicerie Dadi est mise en péril par cette implantation. Et le précieux Vestiaire de Sofie sera condamné à l'exil. Là, ce sera une perte pour l'animation du centre ville. Car justement ce n'est pas du commerce! Voir ce que donnera la nouvelle épiicerie fine, voir ce que deviendra l'ancienne maison de la presse. Voir l'évolution du marché (pour l'instant les commerçants disent que leur chiffre d'affaires est en baisse).

De nombreux Coyens ne font pas leurs courses à Coye. Pour mille raisons. Ils le disent. Or il y a déjà tous les commerces de première nécessité à Coye. Pourquoi les habitants changeraient-ils leurs habitudes quand 2 ou 6 commerces seront dans les locaux de l'école ? Je viens de rencontrer sur le marché un jeune couple de trentenaires, parisiens. Ils sont sur le point de s'installer ici. Ils ont fait le tour du village, ils ont vu l'école du centre et sont ravis par sa présence. Et ce qui est bien, ont-ils ajouté, c'est qu'il y a des commerces. Comme quoi il faut être persan pour découvrir la présence de commerces dans le village.

Bien sûr, Monsieur le maire, que si la "galerie commerciale" de l'école reste vide dans quelques années, il faudra en faire quelque chose, mais le centre de Coye aura été abîmé de façon définitive.

PS : Le regroupement des écoles facilite les fermetures de classes, chacun le sait et l'Education Nationale la première.

Marie-Louise

Bonjour Madame Jeanquête

concernant les couts ils n'ont pratiquement pas varié. quand je parle de 2500000 € c'est le restant à charge de la commune; je le confirme.

Concernant l'étude de marché, au cours des 5 dernières années, 2 ont été faites. une supplémentaire sera certainement lancée.

Concevez qu'il est difficile de savoir aujourd'hui quel commerçant pourrait être interressé pour ouvrir un commerce d'ici 3 ou 5 ans.

je ne sais pas si le regroupement des écoles favorise la fermeture de classe. je que je peux dire à aujourd'hui c'est qu'à l'école du centre, il est fort probable qu'une fermeture soit inévitable l'an prochain .

On entend dire ... beaucoup de choses... tout et son contraire !

On entend dire que les classes de l'école des Bruyères sont beaucoup plus chargées que celles du Centre. Est-ce vrai ?

J'ai même entendu dire que, par le passé, on a connu la situation inverse, on manquait d'élèves aux Bruyères,  et qu'on avait fait appel au volontariat des familles pour qu'elles scolarisent leurs enfants aux Bruyères plutôt qu'au Centre.

Quoi qu'il en soit (redécoupage de la carte scolaire, appel au volontariat), il y a certainement des moyens plus légers et moins définitifs de remédier à ce type de problème que de fermer une bonne école en centre-ville  pour aller construire en périphérie un bâtiment moderne de qualité médiocre, et de bouleverser ainsi tout l'équilibre du village.

Et surtout, le projet "cœur de ville" n'a pas été pensé pour répondre à des problèmes liés aux écoles. Les écoles n'étaient pas du tout au cœur du projet.

Justement, Monsieur le maire, deux écoles permettent d'équilibrer les effectifs et ainsi d'éviter une fermeture de classe dans l'un des deux groupes.

Vous parlez d'un coût de 2 500 000 pour la commune. Il faudrait ajouter : si l'on vend les 44 et 46 Grande rue, si l'on vend une partie de l'école, si l'on vend le terrain de l'impasse aux cerfs, c'est ce que montre le bilan financier synthétique de l'étude du mois de juin.

ET qu'en est-il de l'intéressement des bureaux d'études et de la SAO à la réalisation des travaux?

Marie-Louise